Fondé en 1927 par Paul ROUSSEAU, le célèbre hebdomadaire français L'argus renseigne les consommateurs sur les cotes automobiles depuis près de 90 ans. Rayonnant seul sur ce créneau jusqu'à l'avènement d'internet, la société rencontre depuis plusieurs années des difficultés liées à l'utilisation frauduleuse du terme "argus".
Le groupe a annoncé en date du 01 Juin 2015 sa récente victoire dans la bataille juridique qui l'opposait à la société toulousaine Muse Media. Le journal, entièrement consacré à l'automobile (tant à destination des particuliers que des professionnels) est spécialisé dans la cotation de la valeurs des véhicules d'occasion. Avec le développement d'internet, la marque a vu sa concurrence se multiplier, notamment par le biais des moteurs de recherches tels que Google. En effet, de nombreux domaines achetaient auprès des moteurs de recherche le terme "argus" en vue d'attirer la clientèle en surfant sur la renommée du groupe. C'est cette concurrence déloyale que la société SNEEP, en charge de l'édition des magazines Argus et La cote Argus, dénonce depuis l'année 2011 dans son combat judiciaire. En effet, la société toulousaine Muse Media avait utilisé le nom "Argus" pour son site spécialisé dans le service d'estimation des valeurs des automobiles d'occasion. Le groupe Argus avait alors immédiatement exercé un recours auprès de l'Office mondial de la propriété intellectuelle, sans succès.
Le groupe a annoncé en date du 01 Juin 2015 sa récente victoire dans la bataille juridique qui l'opposait à la société toulousaine Muse Media. Le journal, entièrement consacré à l'automobile (tant à destination des particuliers que des professionnels) est spécialisé dans la cotation de la valeurs des véhicules d'occasion. Avec le développement d'internet, la marque a vu sa concurrence se multiplier, notamment par le biais des moteurs de recherches tels que Google. En effet, de nombreux domaines achetaient auprès des moteurs de recherche le terme "argus" en vue d'attirer la clientèle en surfant sur la renommée du groupe. C'est cette concurrence déloyale que la société SNEEP, en charge de l'édition des magazines Argus et La cote Argus, dénonce depuis l'année 2011 dans son combat judiciaire. En effet, la société toulousaine Muse Media avait utilisé le nom "Argus" pour son site spécialisé dans le service d'estimation des valeurs des automobiles d'occasion. Le groupe Argus avait alors immédiatement exercé un recours auprès de l'Office mondial de la propriété intellectuelle, sans succès.
En première instance, le Tribunal de Grande Instance de Paris, en Novembre 2013, avait même débouté la société SNEEP, qui a alors fait appel. C'est le résultat de cet appel, rendu public par l'arrêt du 12/05/2015 et de cette procédure longue de quatre ans qui a finalement donné raison à l'Argus. Désormais, "argus" sera considéré comme une propriété exclusive de la marque et le terme ne pourra plus être utilisé sans risquer une pénalisation pour "acte de concurrence déloyale et parasitaire". Dans son jugement, la Cour d'Appel précise en outre que le terme "Argus" ne "saurait désigner usuellement une cotation de véhicules d'occasion". Jean-Pierre GAUTHIER, Directeur Général de la société Argus, s'est déclaré très satisfait et heureux de cette nouvelle, même s'il reconnaît l'existence d'autres cotes automobiles. Il lui était crucial que le nom "Argus" ne soit pas utilisé comme un nom commun mais bien comme une marque à part entière.
La spécificité reconnue au terme "argus" confère désormais aux consommateurs la garantie de fiabilité et de sérieux, primordiale notamment dans le cadre de recherches sur internet. Ce jugement reconnaît également la primeur du groupe Argus qui inventa littéralement le système de cotation automobile.
La spécificité reconnue au terme "argus" confère désormais aux consommateurs la garantie de fiabilité et de sérieux, primordiale notamment dans le cadre de recherches sur internet. Ce jugement reconnaît également la primeur du groupe Argus qui inventa littéralement le système de cotation automobile.